Jours tranquilles en Vallée d’Aspe

2016 presque terminée, bien remplie, superbe, du sentier cathare en randonnée partagée aux atolls polynésiens en équipage, du raz de Sein franchi voiles hautes aux belles Marquises rejointes à tire d’aile d’avion, entre enfants, vifs petits-enfants, amis, rencontres, jolies surprises, des plateaux du Vercors en hiver à Belle-Ile pour cet été lumineux, de Bessans familial et neigeux au Semnoz grimpé sur monture carbone, il fallait lui trouver une happy end.

La Vallée d’Aspe nous en a donné une belle occasion, alors que les Pyrénées avaient réquisitionné un très beau soleil d’hiver, interdisant son accès à la brume et aux nuages bas qui trainaient du nord de la France jusqu’en son piémont. Sous cette lumière les vallées comme les sommets refusaient fièrement de choisir entre l’été, l’automne et l’hiver, mélangeant gaiement leurs couleurs, dans un dosage finement réglé par l’altitude.

Dans un air comme neuf, les peines de l’actualité laissées dans la plaine, le pas alerte sur ces pentes, seul le réflex nous ralentissait sous le besoin irrépressible de tout mettre dans la boite à images, entre Pic d’Anie et Pic du Midi d’Ossau, entre névés, sous-bois en feu, fougères plus rousses que les irlandaises, houx fleuris, zénith azur, jusqu’à notre cher GR11 espagnol rejoint pour quelques heures, et dont à l’été 2017 nous reprendrons le cheminement vers l’ouest, au droit du cirque de Gavarnie.

Une envie de souhaiter bonne année 2017 au monde entier, un non sens?