De l’autre coté de l’Atlantique
Partis! Nous arrivons de nuit sur Sao Paulo, première et immense nappe de lumière après le survol de l’Atlantique et du Brésil. Deux heures de transit dans cet aérogare hors sol, puis nouvel envol pour quatre heures vers Santiago.
L’Aconcagua sous l’aile droite, fabuleux, inoubliable. On aimerait tellement aller sur ce sommet des Andes, qui nous fascine, mais à 6970 mètres nous n’avons pas encore eu cette témérité.
Samedi après-midi premiers pas dans Santiago, parsemé de diverses manifestations, assez joyeuses. Ici sous cet immense drapeau chilien, une manif en faveur des prématurés … on ne comprend pas de quoi il retourne exactement, mais ça balance! Un paquet d’enfants et de parents qui arborent sur leur T-shirt à la façon d’un record 32 semanas, 28 semanas, et même 25 semanas!
Le barrio de Bellavista, sympa les fresques flashy.
C’est bien conforme au guide: au marché aux poissons du mercado central, on y voit quantité de poissons. Une bonne occasion de vérifier les pièges de la langue espagnole: le « congrio » espagnol assez gouteux dans l’assiette n’a rien à voir avec notre « congre » très rustique, voire revêche.
Un cri de « libertad » qui en dit long!
La maison de Pablo Neruda à Santiago, la Chascona, on y entre sans rien savoir. On y découvre que cette figure tutélaire a du être un très bon vivant, à la façon d’Alexandre Dumas pour la table et l’embonpoint, mais aussi de Victor Hugo pour la décoration. Trois splendides bars dans cette maison! Une salle à manger de réception, très bien équipée pour y recevoir plus qu’agréablement. Beaucoup d’oeuvres bien choisies dans une ambiance cosy et chaleureuse, façon bateau de vieille marine. Très attachant!
Surprise! Le même service Acapulco que la maman de Catherine lui avait offert en 1973, et qu’elle a depuis offert à son fils, se trouve dans une alcôve dinatoire de la Chascona. L’immense poète Pablo Neruda a aimé ce même service!!! Décidément nous nous sentons proches:
Para mi corazón basta tu pecho,
para tu libertad bastan mis alas.
Desde mi boca llegará hasta el cielo
lo que estaba dormido sobre tu alma.
Le musée précolombien, c’est très émouvant et très beau, quelle esthétique! Ici une sorte de « proto-ordinateur » inca, qui calcule et mémorise par ces noeuds répartis sur les cordes une comptabilité inca. Il y a, si j’ai bien compris, des milliers de cellules dans ce lacis de cordes.
Statues mapuches posées sur les tombes des défunts.
Dimanche après-midi. Allez, on s’offre une petite photo souvenir en famille, sur le promontoire de Santa Lucia. Hasta pronto.
Bravo pour cette première page de journal qui nous donne déjà envie de vous suivre.
Amitiés
Philippe et Sabine.
C’est vraiment le meme service Acapulco de même .