C’est difficile d’arrêter une randonnée, par Marc
Il fera encore beau aujourd’hui.
Le soleil ne tardera pas à se pointer derrière la colline.
Pour le moment il fait frisquet : le col des polaires est remonté et de minces panaches de vapeur sortent des bouches.
Le petit déjeuner a été magnifique, comme tous les matins de cette rando… sauf qu’il n’y avait pas de miel ! Je les trouve bien ingrates les apis de Comus : après la danse magnifique exécutée en leur honneur (et le mien) par toute l’équipe hier soir, elles auraient pu, au moins, nous gratifier d’un peu de leur nectar fabuleux…
Mais voici le soleil. Sa chaleur douce caresse les visages. Les filles se détendent et sourient.
C’est bon. C’est beau.
Les sacs se bouclent. Les premières blagues fusent et ricochent.
Sylvie se bat avec la poignée de sa valise qui refuse de rentrer dans son logement.
Marie-Jo réussira bientôt à accrocher sa serviette de toilette à la sienne.
Le groupe est tellement rodé que Philippe n’a même plus besoin de siffler le départ. Tapes amicales des mecs. Petits bisous des filles.
Je suis gâté.
La petite troupe s’éloigne dans le soleil.
Je suis triste.
C’est difficile d’arrêter une randonnée, n’est-ce pas Robert ?
Bonne marche les amis !
À bientôt.
Marc