Montsegur impressionne, Montsegur interroge
Pendant une semaine nous avons marché vers Montségur, préparant nos esprits, aiguisant nos attentes.
A Montségur tout impressionne.
Depuis ce premier panorama dans l’est d’où l’on aperçoit ce château surréaliste juché sur un promontoire effilé, comme posé dans le ciel, entre nord et sud.
Puis à Montségur où, sur la place de l’église, le Christ sur son calvaire regarde vers le château, comme témoignant de sa reconnaissance envers les Croisés français auquel il doit d’être ici.
Enfin quittant Montségur vers l’ouest, cette lumière où flotte toujours l’âme des crémats, ces cathares jetés au bucher parce qu’ils refusèrent d’abjurer leur foi. Et aussi parce qu’ils croyaient ainsi libérer leur esprit pur emprisonné dans un corps qu’ils n’aimaient pas.
A Montségur tout interroge.
Comprendre le passé de Montségur pour aider à penser le présent ?
Mourir brûles vifs ou mourir sur la croix. Dans les deux cas, mourir pour une Croyance, mourir au nom d’une Religion. Sans même se rendre compte qu’on est manipulé, qu’on sert de prétexte aux puissants pour capter encore plus de pouvoir, encore plus de territoires, encore plus de richesses.
Faisons un rêve : celui d’une humanité enfin libérée de ce besoin de croire, enfin affranchie de cette béquille psychologique pour vivre et affronter la mort.
Une humanité enfin mature…
Marc
PS : vous me raconterez la fin de ma rando, n’est-ce pas ?