Bogota frénétique
D’emblée Bogota nous saisit par sa taille et son agitation. Ici, à 2600 mètres d’altitude, sur une surface grande comme Paris et sa banlieue, neuf millions d’habitants circulent frénétiquement en voiture, moto ou bus. L’odeur acre des fumées de gas-oil nous imprègne dès la sortie de l’aéroport, alors que notre chauffeur nous emporte à tombeau ouvert dans son micro-taxi. Ni train, ni métro, ni tramway.
Le B&B que nous avons réservé pour absorber le décalage horaire de cette première nuit se trouve à l’intersection de deux avenues ultra fréquentées, la chambre immergée dans les panaches noirs des collectivos, malgré 9/10 sur tripadvisor. Nous quitterons cette bâtisse trop exposée aux assauts du trafic dès l’aurore pour rejoindre un gite légèrement à l’abri de ce grand bazar, dans le quartier historique de la Candelaria.
Nous pouvons alors nous livrer aux figures imposées aux touristes dans cette capitale, la visite du musée de l’or et du musée Botero.
Le musée de l’or nous bluffe par la richesse de sa collection issue de civilisations antérieures aux Incas. Si elles n’avaient pas d’écriture, l’orfèvrerie constituait manifestement leur langage. Les conquérants espagnols étaient décidément de sinistres sagouins qui volèrent massivement ces oeuvres pour les fondre.
Le musée Botero nous surprend aussi par ses collections, où Botero tient naturellement la vedette. Cette manière de rendre justice aux gros a quelque chose de troublant.
Mais c’est la rue, malgré l’horreur du trafic, qui fournit le principal attrait de cette ville, jolies colombiennes, jeunesse omniprésente avec la rentrée des classes, vendeurs de jus de fruits,
négociants en émeraudes, joueurs d’échec,
manifestations, inégalités sociales en taille XXL.
La montée par les escaliers vers Monserrate, de 2600 à 3100 mètres nous fournit un bon test pour les treks à venir.
C’est quand même bien haut les Andes!
Super le reportage ! Merci de nous dépayser!
merci de ce récit et ces photos
NOUS attendons la suite
merci De ces commentaires et ces photos
NOUS attendons la suite
Comme vous êtes en bonne santé vous ne ferez pas comme Françoise Sagan que Mitterrand avait emmené dans un déplacement à Bogota, et à cause de l’altitude elle était tombée dans le coma… pour ne se réveiller qu’une semaine plus tard à Paris !