A Mongui nous sommes subjugués par le paramo de Oceta
Au dessus de Mongui, nous atteignons le paramo de Oceta vers 3800 mètres. Les 800 mètres d’ascension sont relativement faciles malgré l’altitude. Les conditions sont idéales avec un fort vent qui a complètement dégagé le ciel. L’indice UV est à son maximum, aussi faut-il non seulement un bonnet, mais le chapeau de soleil par-dessus!
Nous sommes totalement subjugués par l’étrangeté de la flore du paramo, particulièrement les frailejòns. Nous ne sommes plus sur terre mais sur une exoplanète, ou encore dans une BD trop bien dessinée, entre ce soleil depuis longtemps oublié dans l’hiver parisien et cette flore qui dépasse l’imagination.
Lorsque nous redescendons à Mongui, nous rejoignons un milieu totalement différent. Après le voyage dans l’espace, c’est maintenant le temps que nous remontons. Nous parcourons une campagne splendide, une campagne d’autrefois, avec trait à la charrue, ânes bâtés, paysans cavaliers, sarclage à la force des bras… et parfois à la force du seul bras restant.
Un couple de paysans accepte, aprés un échange d’amabilités, que nous le prenions en photo. Nous sommes admiratifs de leur authenticité, de leur simplicité. Quelle classe!
Revenus à Mongui, c’est maintenant l’ambiance d’un pueblo ultra soigné. Entre basilique historique, jolie colombienne, gaucho façon Clark Gable sur le tard, rues tranquilles au décor assorti, on est dans une Amérique du sud de carte postale, et on y est bien!
Une dernière mention pour ce qui fait la fierté de Mongui avec le paramo, c’est sa spécialité de fabrication de ballons, de foot bien entendu. De l’artisanat sans doute, mais dont il sort une quantité stupéfiante de ballons de foot bien fluo …
Cela vaut bien un monument kitch dont les Colombiens semblent détenir le secret.
Hasta luego!
Très belles photos. Merci Philippe !