Entre baston et molles

Tous les skippers du Vendée Globe savent qu’ils auront à affronter du très sale temps dans les mers du sud. La baston disent les marins d’un air entendu et craintif. Mais cela n’en reste pas moins très dur quand les dépressions rentrent et que l’anémomètre grimpe au dessus de 40 noeuds. C’est ce qui arrive à la tête de course depuis hier, avec une dépression très marquée dans le nord-est des Kerguelen. Charlie Dalin et Thomas Ruyant, les premiers à traverser cette tempête, ont connu une nuit assez pénible, voire angoissante …

Mais d’autres concurrent.e.s sont au contraire, au même moment, dans des zones de calme, des « molles » où on cherche le vent.

Depuis que la flotte est passée dans les 40èmes, sous l’anticyclone de Sainte-Hélène, les conditions sont muclées, avec une mer grosse et souvent hachée. Cela joue sur les organismes et sur le moral, comme en témoigne remarquablement Isabelle Joschke. On la sent essorée, mais toujours pugnace pour « rester dans le match ».

A 43 ans, elle ira au bout d’elle-même pour conquérir ce Graal, un tour du monde en solitaire par les mers australes

La tête de course est nettement ralentie par ce très mauvais temps, une mer difficile à imaginer derrière nos écrans …

Positions mercredi 9 décembre à 17h. Cliquer sur l’image pour accéder à la carte.

A bientôt …

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1 Commentaire
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MARIE JO

Chapeau les mecs et Isabelle quel courage…ça laisse béat d’admiration
Merci Philippe de nous montrer cela…

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