¡Que lindo ! ¡Que lindo !

Trois mois depuis notre arrivée à Santiago du Chili. Derrière nous le grand sud du Chili, derrière nous le sud de l’Argentine et l’immense Pampa désertique, derrière nous les parcs argentins puis le nord-ouest de l’Argentine, derrière nous le nord chilien et l’Atacama où il ne pleut jamais (oui ! jamais ! jamais !). Nous sommes maintenant bien entrainés à démêler le fatras des numéros de téléphone, à faire et défaire nos bagages en deux coups de cuillère à pot, à refaire le plein d’essence quand le réservoir est encore plein, à débusquer les ellipses et les approximations de nos guides de voyage, à administrer notre espagnol de survie à qui ne veut pas l’entendre, à quitter nos amis de rencontre aussi vite que nous les avons découverts, à épuiser des distributeurs plus asthmatiques qu’automatiques au moment de nous donner des billets, à différencier le churasco du completo…

Bref nous sommes bien rodés au voyage tandis qu’une petite odeur, à peine perçue encore, de … de … retour, on n’ose pas encore y penser vraiment, commence à se faire sentir. Bon le retour sera super, il y a tant de choses à faire, nous serons tellement heureux de retrouver famille et amis après cette longue absence. Mais d’ici là, il ne faut pas rater notre redescente vers Santiago. Il faut encore engranger paysages, rencontres, surprises, et laisser toute sa chance au voyage.

On passera donc par le Parque Pan de Azucar, puis le Parque Pingüino de Humboldt, pour filer vers la Vallée de l’Elqui, et revenir encore à la côte Pacifique, pour terminer par Valparaiso (nous savons dire maintenant, sans frémir, Bal-Para-Y-Seau).

Le Parque Pan de Azucar se situe en bordure du Pacifique, au sud de l’Atacama. Il tire son nom d’un gros ilot blanc qui le déborde, qui donne une occasion  au Chili de rivaliser modestement avec le Brésil.

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Nous y arrivons après avoir traversé de vastes étendues montagneuses et désertiques, sans une herbe. Par chance nous y trouvons un hébergement formidable, avec une cabana du Parque, au bord d’une très belle plage aux eaux chargées de plancton. Mais baignade limitée car l’eau est froide, et encombrée de nombreuses méduses.

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Nous privilégions des ballades sur les sentiers du parc, avec ici une végétation endémique. Plus précisément des cactus qui se développent grâce à la seule présence du brouillard qu’apporte l’océan, la «camanchaca » pour le nommer.

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Nous prenons une belle leçon de cactus et croisons un « zorro » qui vit courageusement ici.

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Sur la plage, à l’endroit où les pécheurs vident les poissons, les pélicans font concurrence aux éternels goélands.

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Quelques jours plus au sud, nous sommes dans les premières barques à partir visiter la réserve de Humboldt.

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Nous y voyons une faune spectaculaire, avec naturellement les manchots de Humboldt. On les différencie facilement des manchots magellaniques au fait qu’ils ne possèdent qu’un seul collier blanc/noir, quand les magellaniques en présentent deux.

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Nous voyons des colonies de piqueros, superbes oiseaux de mer, au vol tendu,

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des cormorans de Gaimard aux pattes et bec rouges vifs,

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des huitriers-pie noirs, « pilpilen negro » ici, munis également d’un bec rouge fluo et d’yeux cerclés de rouge, comme un maquillage appuyé,

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sans oublier les affreux et méchants goélands, capables de s’adapter à tous les milieux.

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Une dame assise derrière nous dans la barque ne cesse de s’extasier, répétant suavement « ¡Que lindo ! ¡Que lindo ! », à juste titre. Plus loin, des lions de mer, dont nous nous approchons assez pour mesurer à quel point ces animaux savent se prélasser sur les rochers, dans toutes les positions de la bête qui s’abandonne.

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Mais aussi superbement nager, pour ensuite se hisser sur la berge, avant d’aller bramer dans des groupes très denses.

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Ces animaux continuent de nous fasciner, par leur anatomie étrange, où des palmes remplacent les pattes, mi mammifère, mi poisson, leur puissance. Enfin leur bonheur d’être simplement là, vautrés sur la roche tourmentée.

Nous terminons avec une loutre du chili, « chungungo » ici, qui exécute un beau numéro de pitre, en allant faire le dos dans le ressac. Quel plaisir et quelle aisance là où nous serions en perdition !

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Hasta luego!

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Bernadette Dupré

Voilà 2 fois que nous faisons un message sur votre blog et malheureusement il ne part pas. Simplement nous voulions vous dire que nous prenons un très grand plaisir à vous lire et à regarder vos si belles photos. C’est magnifique et ce désert d’Atacama somptueux. Tous ces cactus et ces oiseaux. Dommage que vous n’ayez pas découvert le désert avec toutes les fleurs. Hier au soir nous avons bien pensé à vous car nous avons regardé une émission qui se passait au Chili et nous avons vu le désert splendide et aussi le LVT du Cerro Paranal. Vous êtes… Lire la suite »

phicatgarnier

Disculpa! L’internet reste assez capricieux, avec des réseaux souvent saturés. Nous espérons que cela vous donne des envies de voyage. On a les noms des cactus, et aussi des photos de rares cactus en fleurs. Il y a des périodes de « désert fleuri » quand tous les cactus fleurissent. Mais seulement lorsque la brume devient tenace. Bien amicalement.

Marc VEYRET

Je suggère une petite soirée argentino-chilienne pour revoir ces photos et vous écouter en parler…
Marc

phicatgarnier

OK Marc, bien noté! En espagnol?

Dupré

que lindo, que lindo !!!!!! Vous continuez à nous faire rêver et a nous faire envie. Ce désert est magnifique et tous ces cactus (je les collectionne). Dommage que vous ne soyez pas tombés au moment de la floraison.
Avons pensé a vous hier car nous avons pu voir dans une émission le CERRO PARANAL. très intéressant plus une belle vue sur le désert d’atacama.
Bon retour en France.

yves

superbes photos.J’ai bien reconnu Catherine et aperçu Philippe mal rasé se dorant au soleil sur des rochers !A bientôt.YVES

phicatgarnier

La vie de lion de mer a ses avantages pour qui aime beaucoup la natation et le farniente sur la plage. A méditer pour la prochaine réincarnation.

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