Dans la vallée de l’Elqui, aux sources du Pisco

Nous quittons notre curieux studio de la Pointe de Choros, aménagé dans la pointe avant d’un chalutier naufragé, pour rejoindre la ville de La Serena.

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Mais cette ancienne capitale se révèle moins sereine qu’annoncé, avec nombre de chiliens en goguette, et surtout d’énormes voitures qui encombrent les petites rues. L’hôtel, bien coté dans le guide, est exigu et bruyant, … nous fuyons aussi vite qu’arrivés pour rejoindre la réputée Vallée de l’Elqui.

Première étape chez une artiste, Mariangel, qui nous reçoit chez elle en amis. Catherine utilise les nombreux coings du jardin pour préparer une tarte tatin. Un succès! Ballade à cheval dans les collines avoisinantes, entre steppe et vignobles. Notre look gaucho reste à travailler, mais les chevaux sont « arreglados » et nous nous tirons bien d’un slalom spécial entre cactus aux aiguilles agressives.

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Nous terminons le séjour par l’accrochage des tableaux, superbes, de notre hôtesse. Nous reviendrons, c’est sur!

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Plus loin dans la vallée nous rejoignons La Vicuna, puis Pisco Elqui.

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L’occasion de ballades vélos, de visites de distilleries de Pisco (la vallée est la patrie du Pisco chilien), d’ateliers d’artistes, d’artisans divers et variés.

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Soirée aussi à l’Observatoire amateur du Pangue, d’où, avec un télescope Dobson de 63cm, nous faisons un joli tour d’un ciel austral immaculé, notamment un aperçu de la nébuleuse de la Tarentule, dans le Grand Nuage de Magellan. Il y a un petit air de Provence dans cette région agricole qui cultive vignobles et arbres fruitiers à proximité immédiate de montagnes dramatiquement arides. Il n’a plus plu ici depuis des années, quatre selon les uns, dix selon les autres. La culture est totalement dépendante de la brume qui monte du Pacifique et surtout de l’eau de fonte des glaciers qui descend des Andes. Les droits à l’eau sont ici un bien rare, âprement disputé. On s’y réjouit de recueillir les dernières gouttes d’eau provenant de la fonte des glaciers millénaires, pour les transformer en grappes de raisin, puis en Pisco!

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Un autre trait commun avec la Provence est la présence nombreuse d’artistes, mais aussi de communautés alternatives, en particulier d’adeptes du Bouddhisme.

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Déjeuner dans un restaurant de cuisson solaire. Cela marche merveilleusement bien, ici sur le 30ème parallèle, 320 jours par an d’un soleil haut dans le ciel.

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Au sortir de la vallée de l’Elqui, nous rejoignons le Pacifique à la hauteur de Tongoy, un port de pêche réputé pour ses restaurants de coquillages et de poissons, et pour ses plages.

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Nous y trouvons un studio qui domine précisément le port, très belle vue directe sur la baie et l’activité des pécheurs.

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L’odeur est aussi au rendez-vous, qui s’explique par l’étonnante quantité de poissons et de crustacés divers, voire bizarres, que les pécheurs rapportent et travaillent sur le quai. Ambiance garantie.

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Comme dans tous les ports du monde, les ados se jettent à l’eau sous la pancarte « Se prohibe banarse ». Nous nous contenterons de quelques bains rapides sur la plage, car l’eau reste assez froide en dépit du soleil.

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Hasta luego

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